Voici le retour de mon texte
Accroupie sur le plancher de bois dans le grenier obscur et poussiéreux, je ferme les yeux, me laissant gagner par cette atmosphère douce, sereine, hors du temps.
Au milieu de quelques vieux meubles, le coffre de bois trône sous la lucarne, entr'ouvert.
Je tends la main et saisi un livret fait de quelques feuilles épaisses, reliées.
Un souvenir : un chemin, un moulin, de l’eau, quelques torchons effilochés et cette pâte qui devient papier. Une main y a jeté quelques fleurs, elles sont incrustées dans la matière et la presse a rendue sa copie.
Ce livre que je tiens dans ma main laisse échapper l’odeur de l’oubli, de l’absence.
Il était là, tapi dans le coffre attendant que je me souvienne de ce voyage.
Je tourne délicatement les pages et les souvenirs me reviennent.
Doucement, J’ouvre les yeux, sur chaque page défilent des mots, des lettres, des dessins, des croquis aquarellés.
J’ai retrouvé mon carnet de voyages.
Evelyne 18/10/2022
merci pour votre regard et la correction A bientôt
Coucou Évelyne,
Très joli texte. Très peu de remarques :
Entrouvert s'écrit en un mot (sauf si l'on s'appelle Gustave Flaubert :-) ). En ligne 7 : "a rendu sa copie". le J majuscule 3 lignes avant la fin. Merci pour ces jolies lignes.
Merci Elzbieta. A bientôt
belle ambiance, tu as réussi à faire dérouler l'histoire de manière très fluide, très picturale, un comble ... dans l'obscurité. Mais ça ne m'étonne pas de ta part=l'artiste. J'aime beaucoup